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donald trump cest le messie.
il est venu pour réconcilier le monde.
vlad imir poutine et emmanuel macron c
Par DONALD TRUMP, le 14.07.2025
ici c'est la weed
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livr ai
Par Icicestlaweeeeeed, le 06.04.2025
encore jusqu'au 28 août pour voir cette exposition qui embelli et magnifie cette nature à la fois familière et
Par Anonyme, le 16.08.2021
superbe et très poétique bravissimo
Par Anonyme, le 12.08.2021
merci; j'ai beaucoup appris en lisant cet article; on ne peut toutefois se limiter aux techniciens de l'expres
Par Anonyme, le 29.08.2020
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Date de création : 09.08.2011
Dernière mise à jour :
07.11.2022
125 articles
portrait
Nils Udo. © Harry Kampianne
NILS UDO
Au Cœur des Eléments
Terre, Air, Eau, Lumière.
Quelque part trônent au sein de Mère Nature, une toile d’araignée de fougère, un nid d’hiver et ses boules de neige colorées avec le jus des baies ou encore une Maison d’eau en troncs d’épicéa. Nils Udo est passé par là. Ce contemplatif émerveillé a 73 ans, tous passés au contact de la nature. Il parle même de vivacité de la nature. Mots qu’il détache avec un lointain accent allemand (son français est parfait) pour mieux nous souligner l’importance de sa présence. Elle est inéluctable et au plus profond de nous. Un écrin de verdure, un coucher de soleil, une clairière ont toujours eu de quoi nous séduire. D’ailleurs, qui n’a pas été tenté à l’âge des culottes courtes de construire une cabane, une hutte ou une barcasse avec quelques rondins de bois et deux bouts de liane ? Elle est aussi vitale que l’effervescence des grandes villes. Toute l’œuvre de Nils Udoest aimantée par la nature. C’est un metteur en espace pour qui seul compte le regard que l’on porte sur elle. La preuve sur papier photo n’est qu’une escale. Lui le peintre, moyen d’expression qu’il a abandonné en 1972 pour le reprendre une vingtaine d’années plus tard, se fait l’arpenteur des grandes plaines, des forêts et des montagnes. Il se laisse porter par elle plutôt que de s’y soumettre. Il ne cherche pas non plus à l’apprivoiser, bien au contraire, on peut y voir de la bienveillance, de l’intérêt, de l’humilité mais aucun rapport de force. Il pourrait même contredire cette citation de Georges Sand :
La nature est une œuvre d’art, mais Dieu est le seul artiste, et l’homme n’est qu’un arrangeur de mauvais goût.
Harry Kampianne
Nils Udo a été choisi comme artiste de l'année 2010 par les Champagnes Nicolas Feuillatte

Peu de temps après avoir visité le site où est fabriqué le Champagne, l’idée m’est venue, en me promenant près de chez moi dans la forêt de Bavière, de travailler sur un petit lac, dont les effets de lumière, au soleil, m’ont fait penser au scintillement du Champagne(Eruption d'été)
Voir le lien vidéo ci-dessous

New York vu par Charlélie Couture
Difficile de concilier différentes formes d’expressions artistiques sans se faire cataloguer de prétentieux patenté ou de dilettante sans envergure. Un cas sans doute beaucoup plus sensible en France que dans les pays anglo-saxons. Journaliste-écrivain passe encore, la paire est de mise car le langage, à ce niveau-là, n’est que mots. Mais musicien, peintre, photographe, poète, sculpteur, tout ce petit monde sous la casquette d’un seul et même créateur, cela n’est pas pensable pour le cartésien englué dans les couloirs de la spécialisation ! On a beau s’appeler Charlélie Couture ! À chacun sa tâche. Bouh, quel ennui ! Charlélie le spécialiste, ça sonne plutôt de travers. Charlélie le poète, le sonnet est déjà plus riche. La douceur sensuelle des couleurs, c’est lui ! La fluidité de ses esquisses, c’est encore lui ! Sa biographie stipule souvent sa passion pour l’image, un féru de cinéma (auteur de la B.O Tchao Pantin), pour le volume (commence à sculpter dès son plus jeune âge au côté de son papa antiquaire) et sa « boîte à mémoire » (appareil photo dont il se sépare jamais). Ah, la musique ! C’est sûr…avec elle, Charlélie s’est fait un nom. Difficile, pourtant, de leur faire comprendre que derrière ce nom, il y a un artiste, un miroir à multiples facettes. Néanmoins, il a essayé. Un concours à la DRAC (Direction Régionale d’Art Contemporain) d’Amiens en 2003 qui le voit finir dans les trois premiers. Le jury lui réplique vertement « Vous êtes artiste, vous ? Mais ça se saurait ! » L’obstacle est de taille. Comment chevaucher un trou béant d’incompréhension si ce n’est qu’en s’expatriant ? Le voilà donc prêt à s’installer à New York en 2004, ville totem, électrique, affamée dans le sens où tout n’est qu’appétit et espoir malgré ce désamour des Etats-Unis à travers le globe. Charlélie a une sacrée envie de savourer cette nouvelle adresse. Il se fait « lambda » citoyen anonyme épinglant gratte-ciels, avenues, quartiers, toujours avec sa (ou ses) « boîtes à mémoire ». Des photographies sur bâches sur lesquelles sont ensuite apposées des graffitis quasi fluos. La série présentée chez Beaudoin Lebon peut prêter à confusion. Il ne s’agit pas de quelques « graffs » savamment dosés sur une œuvre appelant au mystère ou au bon sens de la composition. Nous sommes plutôt dans la surenchère brouillonne et non maîtrisée de signes cabalistiques étouffant toute perspective et profondeur de champ, le tout noyer sous une lumière « clinique » et un accrochage sans réelle originalité. Certaines réchappant à ce tsunami nous amène à nous poser cette question : « Pourquoi faire autant de vagues alors que la mer (entendez par là la photo) est si belle ? »
Harry Kampianne

©Francofolies Montréal
Galerie Beaudoin Lebon
38, rue Ste Croix de la Bretonnerie
75004 Paris
Tél : 01 42 72 09 10
www.baudoin-lebon.com
Jusqu’au 25 avril 2009
Voir lien vidéo ci-dessous
http://www.youtube.com/watch?v=1sYzTeWy13s

L'Enfer et le Paradis vu par Bernard Rancillac
La chair de l’orchidée
Ce n’est pas une exposition consacrée aux orchidées, loin de là. J’ai souhaité mettre en relation une femme ou un homme célèbre avec une fleur choisie pour son apparence et ses couleurs. Tout dépend de la dentelure, des nervures ou des taches dont elle est composée. Il y a un lien qui se fait directement avec elle et le personnage qui me semble lui correspondre.
Maléfique (Orson Welles et la Soif du Mal)
Inquiétante (William Burroughs)
Exotique(Joséphine Baker)
Aguicheuse(Bette Davis ou Jean Harlow)
Désespérée (Chet Baker)
Ou encore passionnée(John Coltrane)
Pourquoi l’orchidée ?
Sonia Zannetacci m’a demandé, il y a deux ou trois ans, de réaliser un autoportrait. Un thème qu’elle avait choisi pour Art Paris. Je lui ai répondu que ma trombine ne m’intéressait pas du tout et qu’il ne fallait pas compter sur moi. Elle a bien sûr insisté. Après coup, je me suis dis pourquoi pas ! Une amie travaillant dans la mode m’avait prêté des livres consacrées aux fleurs. J’ai commencé à feuilleter un peu au hasard quelques pages sur les tulipes, les iris et enfin les orchidées que je trouvais extraordinairement belles. Je me suis aperçu que cette fleur était à la mode en Angleterre vers la fin du 19ème siècle. Grâce aux colonies anglaises, les explorateurs ont pu ramener différents types de spécimens pour faire des croisements sous serres. Résultat : vous aviez des greffes absolument fantastiques. Certains de ces messieurs organisaient même des concours dans l’espoir de gagner un prix et de donner leur nom à l’orchidée qu’il venait de créer. Il y avait un marché excessivement rentable. Certaines d’entre elles valaient aussi chères que des tableaux.
Classicisme
Je soigne la composition. Je ne suis pas sûr que tous les peintres en fassent autant. En cela, je suis peut-être classique
Provocateur
J’aime bien les gens qui n’aiment pas ma peinture…à condition qu’ils me disent pourquoi. Je suis prêt à les écouter.
Vingt toiles par an, qu’est-ce c’est ?
C’est mon rythme
Peintre engagé ?
C’est la politique qui m’a engagée.
Enfer-Paradis, un diptyque de 2,30 sur 5m réunissant tout ce que ce 20ème siècle a pu compter de grands fauves politiques.
Pour le paradis, j’ai repris les odalisques d’Ingres avec des scènes du Bain Turc. Pour l’enfer, j’ai pensé très vite à Jérôme Bosch. L’orchidée est là pour séparer ces deux univers tous en les reliant.. Mon problème était de savoir qui j’allais mettre en enfer ou au paradis. Ben Laden, Hiltler, d’accord pour l’enfer mais comme il y a nettement plus de salopards que de gens sympas sur terre, au bout d’un moment, je me suis dis pourquoi pas mettre des salauds au paradis. Papon en odalisque et Staline avec des seins, ça m’amusait. D’autant qu’ils n’ont pas vraiment été inquiétés.
Harry Kampianne

© Michel Lunardelli
Galerie Laurent Strouk
8 bis rue Jacques Callot
75006 Paris
Tél: 01 40 46 89 06
jusqu'au 28 mars 2009
www.popgalerie.com
www.bernardrancillac.com
Voir lien vidéo ci-dessous
EXPOSITION DE SES CONTACTS PEINTS
LA PHOTO
"La photo pour moi, a toujours été un exercice très physique. J'appelle ça de l'Action Photo. Je retrouve un peu la même excitation avec la peinture sur mes contacts peints."
LA PEINTURE
"Mon rêve quand j'avais treize ans, c'était de devenir peintre à Paris. J'ai été démobilisé en Allemagne par l'armée américaine à la fin des années 40. Je me suis retrouvé surveillant à la Pinacothèque de Munich remplie d'oeuvres volées par Goering. Il y avait plein d'historiens d'art et moi j'étais chargé de les surveiller. Je couchais dans une pièce où il y avait des Cranach, des Bosch, des Bruegel, autant vous dire que c'était tentant de voler, ne serait-ce qu'un petit format. Mais bon, je me suis contenté d'une édition originale des lettres de Van Gogh à son frère que j'ai fini par perdre. Comme quoi le crime ne paie pas!"
FERNAND LEGER
"J'avais deux ans d'études payés par l'armée américaine. A ce moment-là, mon souhait était d'entrer dans un atleier de peinture. je suis resté chez André Lhôte deux semaines. Trop traditionnel, trop rigide. Avec Fernand Léger, qui était un mythe au même titre que Picasso pour nous petits bourgeois de 20 ans, je me suis retrouvé en confiance comme un père discutant avec son fils. Il nous disait souvent d'aller peindre avec des architectes ou d'observer tout ce qui se passait dans la rue. Parfois, il choisissait quelques uns d'entre nous pour reproduire ses esquisses sur ses toiles. Je peux dire en tout cas qu'il y a un peu de moi dans ses tableaux. En réalité, Fernand Léger nous disait -Vas y fonce!"
PICASSO
"Avec quelqu'uns de mes tableaux sous le bras, j'ai fini par lui rendre visite dans le bistrot où il prenait son café à Mougins tous les matins. Je voulais savoir ce qu'il en pensait. Il a éparpillé toutes mes toiles, les a regardées une à une et m'a dit simplement - C'est bien, vous êtes peintre. Continuez!"
FELLINI
"J'ai fait la même chose avec Fellini. Je connaissais l'adresse de son hôtel à Saint Raphaël, j'en ai profité pour lui présenter mon livre que j'avais fait sur New York. Il m'a dit qu'il l'avait déjà et que c'était son livre de chevet. Je l'ai suivi à Rome pour les repérages de son prochain filmLes Nuits de Cabiria avec François Périer. J'avais en charge d'organiser les castings pour recruter des prostituées et des maquereaux. Ils l'appelaient tous le maestro ou Federico. Il était très populaire."
CINEMA
"Aujourd'hui, il est très difficile de réaliser ou de produire un film en France. En Belgique, par exemple, si vous avez une société de cinéma, vous pouvez la mettre en sommeil quand vous n'êtes pas en période de production ou de réalisation. En France, il n'y a pas de temps mort. Vous êtes obligés de payer les impôts, la patente et tout le reste même si vous ne faites pas de films."
Harry Kampianne
Galerie Laurent Strouk, 8bis rue jacques Callot, 75006 Paris. Jusqu'au 31/12/08
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